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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog (please follow) the golden path llittérature, films, séries, musique, etc. accueil pages album - books archives march 2017 september 2016 august 2016 june 2016 may 2016 march 2016 february 2016 january 2016 november 2015 october 2015 september 2015 june 2015 may 2015 april 2015 march 2015 february 2015 january 2015 december 2014 november 2014 october 2014 september 2014 august 2014 july 2014 june 2014 may 2014 april 2014 march 2014 february 2014 january 2014 december 2013 november 2013 october 2013 september 2013 august 2013 july 2013 june 2013 may 2013 april 2013 march 2013 february 2013 january 2013 december 2012 november 2012 october 2012 september 2012 august 2012 july 2012 june 2012 may 2012 april 2012 march 2012 february 2012 january 2012 december 2011 november 2011 october 2011 september 2011 august 2011 july 2011 june 2011 may 2011 april 2011 march 2011 february 2011 january 2011 december 2010 november 2010 october 2010 september 2010 august 2010 july 2010 june 2010 may 2010 april 2010 march 2010 february 2010 january 2010 december 2009 november 2009 october 2009 september 2009 august 2009 july 2009 june 2009 may 2009 april 2009 march 2009 february 2009 january 2009 december 2008 november 2008 october 2008 september 2008 august 2008 july 2008 june 2008 may 2008 april 2008 march 2008 october 2007 newsletter contact -- quel jour nous serons demain (1) publié le 26 mars 2017 par f/. et si vous voulez vraiment savoir à quoi ressembla la nuit la plus singulière de l’existence de sarah kowalski (existence météorique, me figuré-je avec mélancolie en pointant le nez hors du métro buttes-chaumont, à considérer les brachiosaures dont les cous dodécavertébrés, il y a 140 millions ans, se balançaient ici-même au-dessus des fougères arborescentes – et dire que ces pauvrets croyaient avoir l’éternité devant eux…), il vous faut me suivre comme si vous étiez mon ombre – mettons que vous l’êtes –, m’emboîter le pas nec spe, nec metu tandis que, la tête farcie de regrets et d’amour, mais quoi de neuf ?, je m’attaque au petit trot à l’escalier de la rue manin menant au sanctuaire de la butte bergeyre, sans perdre de vue qu’ayant tendance à prendre ses désirs pour des réalités, l’étudiante en sciences de la terre qui parle par ma bouche – séparée depuis trois semaines de sa dernière petit amie en date, et partageant désormais un 65m² à bagnolet avec une agrégée de lettres de cinq ans son aînée –, éprouve à l’égard des réalités en question des sentiments, histoire de rester poli, pour le moins ambigus. qu’est-ce qu’une amie ? quelqu’un dont vous avez bousillé la vie et qui vous aime encore. un fantôme pour qui vous êtes prête à traverser la ville quand vous n’êtes plus capable de faire la différence entre votre fatigue et celle du ciel, une fille qui, dorénavant, sait vous faire souffrir avec juste la pointe d’innocence nécessaire et à qui vous êtes incapable d’en vouloir parce qu’au fond, ce besoin que vous avez de son pardon et que rien ne saurait assouvir, cet aiguillon cruel, c’est ce que vous préférez chez elle : mathilde. rue edgar poe, une maison de briques rouges étroite et altière coiffée d’une terrasse dominant paris. je lève les yeux. lieu magique, la nuit est triste et tiède, un brin femelle, la pluie réveille des parfums dont j’ignorerai toujours le nom, les noces du silence et d’un été tropical qui refuse de mourir. j’ai bu trois bières avant de venir ; l’amie du lycée que je n’avais pas vue depuis six mois a insisté pour tout payer. puissantes et lourdes comme les battements d’un cœur pierreux, des basses martiales font vibrer les murs. underworld, noté-je : le monde d’en bas. je frappe à la porte, enfonce le bouton de la sonnette, attends une minute, puis deux, jusqu’à ce qu’une main prolongée d’une cigarette finisse par apparaître à la fenêtre – hé, oh ! –, suivie d’une figure circonspecte, et des paroles inaudibles sont échangées et, bientôt, un garçon vient m’ouvrir, torse nu sous ce qui ressemble à un manteau de fourrure chouré dans une solderie. — tu vends des calendriers ? — non. — témoin de jéhovah ? — pas que je sache. — tu as le mot de passe ? — le quoi ? — c’est bien ça, fait le garçon en tournant les talons. fais comme chez moi. qui est ce clown pré-pubère ? la vérité, c’est qu’il y a de bonnes chances pour que je ne connaisse personne, ici. mathilde m’a prise au dépourvu quand elle m’a invité à ce – ce quoi, d’ailleurs ? fête-t-on quelque chose de spécial ? –, à cette soirée, comme on dit, vraiment, elle ne m’a pas laissé en placer une, « je suis sûre que ça nous fera le plus grand bien à toutes les deux », et j’ai lâché un « d’accord » hâtif parce que je ne voulais pas entendre la suite et, à présent, je commence à me dire que la peine n’est pas du tout proportionnée au crime. — bichette ! la reine du bal dévale les marches : mathilde le tourbillon dans une robe noire à paillettes trop glamour, queue de cheval virevoltante et sourire immaculé – épuisante de santé. — appelle-moi encore une fois comme ça et je fais demi-tour. — c’est tellement génial que tu sois venue. tu ne le sais pas encore mais c’est génial. je te prends ton sac. — j’adore ta maison. — mais tu l’as déjà vue, non ? — ta robe va très bien avec cette nuit. — ma petite flatteuse-amoureuse. allez viens, je vais te présenter. elle m’empoigne le poignet, me hisse littéralement dans l’escalier – en montant, nous croisons un type enturbanné (« attends, c’était une soirée à thème ? – non, non, c’est patel ») –, et nous voilà déjà dans le salon, la pièce à tout faire et à tout vivre, trop vaste et trop exiguë, plongé dans un nuage de fumée et de pulsations sourdes. je me retourne pour dire quelque chose à mathilde mais mathilde a déjà disparu – sa queue de cheval flotte là-bas vers le bar, un type lui tient les poignets comme s’il essayait de la maîtriser, ah, ah, bonne chance amigo. j’en suis réduite à jouer des coudes, c’est l’une de ces soirées-parcours d’obstacle, la plupart des convives ont des gobelets en plastique à la main et dansent quand même, tout cela est périlleux. — on ne passe pas. une petite fille me barre l’entrée du couloir. coiffée d’un béret qui semble dissimuler une calvitie. t-shirt orné d’une girafe, des bretelles, petit blouson de skaï, elle tient un grand livre cartonné serré contre elle. je fais mine de me tâter les poches. — attends. tu prends les chèques-vacances ? — de quoi ? (elle tapote son livre). c’est la suite du premier alice. — ouah. et tu l’as lu ? — pas besoin. — tiens donc. (je m’accroupis pour mieux l’entendre. des excités reprennent en chœur le « ça, c’est vraiment toi » de téléphone, une chanson sur laquelle personne ne danserait si l’alcool était interdit aux majeurs.) et pourquoi ça ? — parce que je connais. parce que je suis une reine, aussi. — cool. — et toi ? — moi quoi ? — t’es une reine ? ça t’arrive de te souvenir du futur ? ses petits yeux noirs me fixent avec un sérieux imperturbable. — je suis la reine du royaume de nimportnawak. — n’importe quoi. — exactement. elle plonge une main dans la poche de son blouson et en extirpe une mignonette de jack daniels. oh, oh. — c’est quoi, ça ? — l’élixir. — qui te l’a donné ? — personne. prends-le, princesse nimportnawak. — t’es sûre ? je ne voudrais pas te priver. — je t’ai déjà dit : moi, j’ai pas-be-soin. par contre, fais bien attention : tu ne dois boire rien d’autre ce soir. — sinon quoi ? la potion ne fait pas effet ? — prends. elle insiste, avec son truc. j’accepte en hochant la tête, puis me relève, mains sur les hanches. il faudra tirer cette affaire au clair. — merci, mademoiselle. je peux savoir comment tu t’appelles ? elle me pousse sans méchanceté, traverse la piste de danse improvisée en slalomant entre les danseurs bourrés avec un art consommé de l’esquive, et disparaît corps et biens. est-ce que tout ça a réellement eu lieu ? j’attrape une fille qui passe. une petite blonde effarée, avec des cheveux mouillés et
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